Qui est le médecin le plus responsable? Vérifiez vos connaissances

Il n’est pas toujours simple de déterminer qui est le « médecin le plus responsable », surtout dans les hôpitaux et autres milieux institutionnels. Cependant, pour assurer la prestation de soins sécuritaires et efficaces, il est important de savoir en tout temps de qui il s’agit.

L’expression médecin le plus responsable (MPR), ou professionnel le plus responsable, renvoie généralement au médecin, ou à un autre professionnel de la santé réglementé, investi de la responsabilité globale de gérer et de coordonner les soins et la prise en charge d’un patient à un moment précis. Bien que le médecin traitant ou le médecin ayant effectué l’hospitalisation soit habituellement le MPR, ce n’est pas toujours le cas.

En règle générale, un professionnel de la santé n’est pas responsable des soins prodigués par un autre professionnel de la santé. Il arrive souvent que plus d’un professionnel de la santé ait un devoir de diligence envers un patient. Lorsque le MPR dirige un patient vers un spécialiste, il n’est généralement pas responsable des soins prodigués par ce dernier, même s’il demeure responsable de la coordination des soins continus du patient, du moins jusqu’à ce qu’un nouveau médecin traitant puisse prendre ces soins en charge. 

Lors du transfert des soins, il est possible d’éviter les malentendus sur la personne responsable des soins du patient si l’on veille à ce que les membres de l’équipe soignante communiquent ouvertement et aient recours aux systèmes en place, tels des outils de communication structurée. Cela inclut la documentation du transfert et la communication, au patient et à la famille, du nom de la personne la plus responsable des soins à des moments précis. Les politiques et les procédures de l’hôpital ou de l’établissement qui décrivent ce qui est attendu du MPR peuvent fournir une orientation précieuse à cet effet.  

AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : Les renseignements publiés dans le présent document sont destinés uniquement à des fins éducatives. Ils ne constituent pas des conseils professionnels spécifiques de nature médicale ou juridique et n’ont pas pour objet d’établir une « norme de diligence » à l’intention des professionnels des soins de santé canadiens. L’emploi des ressources éducatives de l’ACPM est sujet à ce qui précède et à la totalité du Contrat d’utilisation de l’ACPM.