■ Bien-être des médecins :

Gestion du stress et maintien de la santé

Le soutien aux collègues qui affrontent des problèmes médico-légaux, parlons-en!

Deux hommes qui discutent autour d’un café

3 minutes

Publié : février 2024

Les renseignements présentés dans cet article étaient exacts au moment de la publication

L’ACPM aide ses membres à mieux comprendre les problèmes médico-légaux qui peuvent survenir au cours de leur carrière. Il arrive que des médecins nous appellent non pas pour les aider à résoudre des problèmes qui les concernent, mais pour obtenir des conseils sur la manière de soutenir des collègues qui vivent des problèmes médico-légaux ou qui font l’objet d’une poursuite.

Le présent article vise à fournir des conseils aux médecins qui veulent offrir un soutien émotionnel à leurs collègues sans accroître leur risque médico-légal.

L’importance du soutien

Les problèmes médico-légaux peuvent être une source d’anxiété et d’isolement. Un sentiment de honte accompagne souvent les enquêtes ou les plaintes auprès d’organismes de réglementation de la médecine (Collèges) et d’hôpitaux, et les médecins se montrent parfois réticents à discuter de leurs problèmes avec leurs collègues.

La honte peut être encore plus grande pendant la résidence ou en début de carrière, alors que se forge l’identité professionnelle des médecins et que la confiance et l’assurance au travail sont quelques fois plus fragiles.

Même s’il est difficile d’aborder les problèmes médico-légaux, en parler peut s’avérer bénéfique pour la santé mentale des médecins. Dans de telles circonstances, le soutien des pairs revêt parfois une importance cruciale.

Une discussion responsable

Si discuter de nos problèmes médico-légaux avec des collègues peut favoriser notre bien-être émotionnel, ce type de discussion comporte des facteurs à considérer en matière de confidentialité et de protection des renseignements personnels.

Lorsqu’une personne intente une action en justice contre sa ou son médecin, il est généralement interdit de partager de l’information la concernant sans l’obtention de son consentement ou d’une autre autorisation légale, comme l’exigent le devoir de confidentialité, la loi sur la protection des renseignements personnels qui s’applique, les politiques des Collèges et les autres politiques institutionnelles.

Les médecins qui discutent d’une affaire en cours doivent aussi s’assurer de ne pas compromettre le processus médico-légal. Dans un tel cas, mieux vaut s’exprimer en termes généraux. Par exemple, on peut dire qu’on se sent en détresse parce qu’on fait l’objet d’une plainte au Collège ou d’une action en justice, sans fournir plus de détails. Même s’il est plus difficile d’obtenir ainsi tout le soutien dont on a besoin, cette approche tient compte de la nature sensible de ce type de discussions.

Nous sommes là pour nos membres

Un rappel de l’ACPM au sujet de ce qu’elle fait pour ses membres peut être rassurant pour les médecins qui s’inquiètent à l’égard de leurs risques médico-légaux. Chaque année, l’ACPM répond à plus de 23 000 demandes de conseils de la part de médecins. Notre équipe, qui regroupe plus de 45 médecins-conseils, offre un soutien empathique ainsi que des conseils spécialisés pour aider les membres à relever les défis d’ordre médico-légal et liés à la sécurité des patients qui surviennent dans leur pratique.

Les membres peuvent discuter sans réserve et en toute sécurité de leur situation avec les médecins-conseils de l’ACPM et, s’il y a lieu, avec la ou le juriste assigné à leur cause.

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AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : Les renseignements publiés dans le présent document sont destinés uniquement à des fins éducatives. Ils ne constituent pas des conseils professionnels spécifiques de nature médicale ou juridique et n’ont pas pour objet d’établir une « norme de diligence » à l’intention des professionnels des soins de santé canadiens. L’emploi des ressources éducatives de l’ACPM est sujet à ce qui précède et à la totalité du Contrat d’utilisation de l’ACPM.